Selon les derniers chiffres de l’agence européenne Frontex, 31 600 passages entre janvier et mai ont été enregistrés en mer, soit une légère baisse de 6% par rapport à la même période une année auparavant.

La Méditerranée orientale, de la Turquie et la Grèce, continue d’être la route migratoire la plus fréquentée, avec 12 700 cas enregistrés, soit 28% de moins qu’en 2019, rapporte un média ibérique.

A partir du Maroc, 37 000 candidats ont atteint les côtes espagnoles durant les cinq premiers mois de l’année. Ce qui représente une chute de 50% en comparaison avec les chiffres  de l’agence Frontex durant les cinq premiers mois de 2019. Une fois de plus, les services de sécurité du royaume ont contribué à ce résultat.

De janvier à avril 2020, ils ont mis en échec 10 311 tentatives d’immigration, menées par plus de 8 000 ressortissants originaires de l’Afrique subsaharienne qui préfèrent majoritairement la destination des Iles Canaries alors que le reste est effectué par des Marocains qui optent plutôt pour les côtes de la péninsule.

Cette baisse signalée par Frontex ne concerne pas les passages effectués depuis la route de la Méditerranée centrale, de la Tunisie et la Libye vers l’Italie et Malte. L’agence européenne de surveillance des frontières de l’UE a compté 5 500 cas, soit quasiment le triple. Le même constat a été observé sur la route terrestre des Balkans occidentaux, avec 6 900 passages frontaliers, soit une hausse de 50% par rapport aux chiffres enregistrés durant la même période de l’année dernière.

Frontex a noté qu’avec le début de la levée du confinement, le trafic commence à reprendre, «avec 4 300 passages non-autorisé dans les principales routes de migration vers l’Europe enregistrés en mai, soit trois fois de plus un mois auparavant».

Cette tendance pourrait s’accélérer en été, notamment avec l’amélioration des conditions climatiques et la perspective de la fin d’état d’urgence sanitaire dans les pays de l’Union européenne et de l’Afrique du nord.