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« Je ne suis pas raciste, mais… » | semaine contre discriminations

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Vous avez très certainement entendu ce genre de phrases quelque part… Quelques exemples pour répondre efficacement à ce type de remarques.

 

Choisir de se marier et de partager sa vie avec une autre personne est un choix personnel et dépend également des « goûts » de chacun·e. Comme on dit « les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ! », car ils ne se basent sur aucun critère rationnel. Partant de là, comment peut-on affirmer de but en blanc ne vouloir se marier avec aucune personne noire, réduisant ainsi tout un groupe de personnes à sa couleur de peau et faisant l’impasse sur la personne derrière des critères purement physiques ou de « race »*. Réduire un groupe de personnes à sa couleur peau participe à sa marginalisation et peut être qualifié de propos ou d’actes racistes. De la même manière, déclarer que l’on ne veut se marier qu’avec une personne noire peut tout autant interroger. Car cela renvoie à de nombreux stéréotypes, même si positifs a priori, mais tout autant significatifs de la réduction d’un groupe de personnes à des critères dits raciaux.

 

De plus, du point de vue juridique, la Moudawana s’applique à tous couples comprenant au moins une personne marocaine et/ou une personne reconnue réfugiée. En dehors de cette délimitation du champ d’application, il n’existe aucune disposition au sein du Code de la famille interdisant à deux personnes de contracter le mariage (même si des défis procéduraux et pratiques persistent pour permettre à deux personnes de nationalités et/ou de cultes différents de se marier, mais c’est un autre sujet).

 

*/https://www.gadem-asso.org/racisme-race-personne-racisee-de-quoi-parle-t-on/

 

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Tags : Discrimination